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YUNGBLUD - La flamme du rock'n roll brûle encore

Le Rock’n’Roll n’est pas mort. Il fumait en silence, dans un coin sombre, attendant que quelqu’un vienne raviver la flamme.

Puis YUNGBLUD est arrivé.

Performer Yungblud in plaid kilt and "Hostile Takeover" shirt sings passionately on stage, holding a microphone stand. Concert lights in background. Black and white.
YUNGBLUD at Pinkpop Festival, The Netherlands, June 2024.

Pas un produit. Pas une pose. Un cri. Un foutu uppercut. Un gosse tatoué qui chante pour les écorchés, qui gueule pour les perdus, qui ose être vrai dans un monde qui scrolle tout.

Il ne copie pas les anciens. Il les salue d’un clin d’œil et trace sa route à coups de Doc Martens et de hurlements sincères.Il n’essaie pas d’avoir l’air rebelle, il l’est, jusqu’à l’os.

Chaque riff qu’il balance, c’est une claque à la norme. Chaque mot, c’est un brasier pour celles et ceux qu’on n’écoute jamais. Il chante l’amour, la rage, le bordel, et cette foutue envie de vivre autrement.

C’est un gosse des temps modernes avec une âme vieille comme le punk. Et il court, torche en main, vers une scène encore trempée de sueur et de vérité.

YUNGBLUD, c’est la preuve que le Rock’n’Roll n’est pas mort. Il a juste changé de veste, et mis un kilt.

Stage with Yungblud performing, dramatic lighting, and fire effects. Musicians play amid smoke. Energetic concert atmosphere in black and white.
Pinkpop Festival, The Netherlands, June 2024

“I Was Made for Lovin’ You” : une reprise qui saigne

Oubliez les paillettes, oubliez le groove disco. YUNGBLUD a pris cette chanson et l’a déchirée de l’intérieur.

Il l’a vidée de ses artifices, l’a jetée sur le bitume, puis l’a chantée comme une confession à minuit, les yeux rouges et l’âme à vif.

Cover "I was made for lovin' You"

“I was made for lovin’ you” devient un murmure rugueux, une plaie ouverte. Pas une déclaration, un cri. Un besoin. Une obsession qui ronge.

Sa voix tremble, griffe, serre la gorge.

C’est brut, c’est sincère, c’est vrai.

Pas une reprise. Une résurrection.

YUNGBLUD ne rend pas hommage. Il réinvente. Il transforme l’hymne de KISS en un blues moderne pour cœurs cabossés.

Et bordel, ça marche.Parce qu’on l’entend, on la sent. Et on se dit: oui. Moi aussi, j’étais fait pour aimer comme ça, à en crever.

 
 
 

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